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Staatsarchiv des Kantons Zürich

Zentrale Serien seit 1803 online: Gesetzessammlung

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SignaturStAZH OS 6 (S. 128-138)
TitelUrkunden über Einführung eines Handelsvertrages zwischen der schweizerischen Eidgenossenschaft und dem Königreiche der Niederlande.
Datum23.12.1840
P.128-138

[p. 128]

Nous les Bourgmestres et Conseil d’État du Canton de Zurich, Directoire actuel de la Confédération suisse, [p. 128] Guillaume II, par la Grâce de Dieu Roi des Pays-Bas, Prince d’Orange, Nassau, Grand-Duc de Luxembourg,
faisons savoir par les présentes: etc. etc. etc.
Que la convention conclue et signée à Berne le 21. Septembre de la présente année entre la Confédération suisse et le Royaume des Pays-Bas, savoir au nom de la Confédération suisse par Monsieur Auguste de Gonzenbach, Secrétaire d’Etat de la Confédération suisse et au nom de Sa Majesté le Roi des Pays-Bas par Monsieur Henry Faesy, Consul-Général des Pays-Bas près la Confédération suisse, au sujet des relations commerciales entre la Suisse et les Pays-Bas, – [p. 129] Ayant vu et examiné la convention de commerce conclue et signée à Berne, le vingt et un Septembre mil huit cent quarante par Notre plénipotentiaire le Sieur Henry Faesy, Chevalier de l’ordre du Lion des Pays-Bas, Notre Consul-Général près la Confédération suisse, et par le Sieur Auguste de Gonzenbach, Secrétaire d’Etat de la Confédération suisse, respectivement nommés et désignés à cet effet, de laquelle convention la teneur suit ici mot à mot: [p. 129]

Ayant été transmise aux Cantons confédérés, et les déclarations de ceux-ci se trouvant eu nombre suffisant pour constater dans une transaction de ce genre l’assentiment du Corps Helvétique,

Nous, en vertu de ces mêmes déclarations, attestons et certifions que la susdite convention du 21. Septembre 1840, telle qu’elle a été signée par les Plénipotentiaires respectifs de mot à mot comme suit:

«Le Directoire de la Confédération suisse et Sa Majesté le Roi des Pays-Bas, animés du désir de régler définitivement les relations commerciales entre, la Suisse et les Pays-Bas suivant l’esprit du traité de commerce conclu le 21. Janvier 1839 entre les Pays-Bas et les Etats de l’Association de douanes allemande, ayant pris en considération les ouvertures qui ont été faites de part et d’autre à ce sujet, et voulant faire du résultat de ces négociations l’objet d’une convention spéciale, ont nommé à cet effet pour leurs Plénipotentiaires, savoir:

Le Directoire de la Confédération suisse le Sieur Auguste de Gonzenbach, Secrétaire d’État de la Confédération, et

Sa Majesté le Roi des Pays-Bas le Sieur Henry [p. 130] Faesy, Chevalier de l’Ordre du Lion des Pays-Bas, Son Consul-Général près la Confédération suisse, lesquels, après avoir échangé leurs pleins-pouvoirs, qui ont été trouvés en bonne forme, ont arrêté et signé les articles suivans:

Art. 1. Sa Majesté le Roi des Pays-Bas consent à admettre à l’importation, tant par mer que par terre et sur les rivières, sous contrôle et avec certificats d’origine les produits (le l’industrie suisse ci-dessous nommés:

10. étoffes, tissus et rubans de soie, aux taux de deux florins des Pays-Bas par livre des Pays-Bas (Kilogramme);
20. bas et bonneterie, dentelles et tulles, au taux de cinq pour cent de la valeur;
30. coutellerie et mercerie (d’après les spécifications du tarif Néerlandais actuel), au taux de trois pour cent de la valeur. On déterminera d’un commun accord les mesures de contrôle et de formalité pour les certificats d’origine ci-dessus mentionnés. Les autorités compétentes seront, en conséquence, munies des instructions nécessaires.

Art. 2. Sa Majesté le Roi des Pays-Bas fera jouir les produits du sol et de l’industrie suisse à leur importation dans les Colonies Néerlandaises, de tous les avantages et faveurs qui sont actuellement, ou qui seraient, par la suite, accordés aux produits du sol et de l’industrie de toute autre nation européenne la plus favorisée.

Art. 3. La Confédération suisse consent à ad- [p. 131] mettre, tant par terre que par eau, les marchandises importées des Pays-Bas, au taux des droits actuels et exemptes de tous droits, autres ou plus élevés, que ceux actuellement existans.

Art. 4. La présente convention restera en vigueur jusqu’à la fin de l’an mil huit cent quarante et un, et si, six mois avant l’expiration de ce terme, ni l’une ni l’autre des hautes parties contractantes n’annonce, par une déclaration officielle, son intention d’en faire cesser l’effet la convention restera en vigueur pendant un an au-delà de ce terme et ainsi de suite d’année en année.

Art. 5. La présente convention sera ratifiée et les ratifications seront échangées à Zurich dans d’espace de trois mois ou plus-tôt si faire se peut.

En foi de quoi les susdits plénipotentiaires l’ont signée et y ont apposé les sceaux de leurs armes.

Fait à Berne, le vingt et un Septembre mil huit cent quarante.»

(L. S.) Dr. de Gonzenbach. (L. S.) Faesy.
est acceptée, approuvée et ratifiée dans tout son contenu par la Confédération suisse. Nous promettons dès lors qu’elle sera fidèlement et religieusement observée. En foi de quoi les présentes ont été munies de la signature de notre Bourg- [p. 132] mestre en charge, Président de la Diète suisse et du Directoire fédéral, de celle du Chancelier et du sceau de la Confédération suisse à Zurich, le vingt trois Décembre de Tan de grâce mil huit cent quarante (23. Décembre 1840). Approuvons la convention ci-dessus et chacun des articles, qui y sont contenus; déclarons, qu’ils sont acceptés, ratifiés et confirmés et promettons, qu’ils seront exécutés et observés selon leur forme et teneur. En foi de quoi Nous [p. 132] avons donné les présentes signées de Notre main, contre-signées et scellées de Notre sceau Royal à la Haye, le vingt-septième jour du mois d’Octobre de l’an de grâce mil huit cent quarante et de Notre règne le premier.
Le Bourgmestre en charge du Canton de Zurich, Président de la Diète et du Directoire fédéral: C. de Murait. Guillaume. Verstolk de Soelen, (L. S.)

Le Chancelier de la Confédération:

Am-Rhyn.

(L. S.)

Übersetzung.

Wir Bürgermeister und Staatsrath des Cantons Zürich, als wirklicher Vorort der schweizerischen Eidgenossenschaft, Wir Wilhelm II, von Gottes Gnaden König der Niederlande, Prinz von Oranien, Nassau, Großherzog von Luxemburg
thun kund hiemit: etc. etc. etc.
Nachdem die am 21. Herbstmonat des laufenden Jahres zu Bern zwischen der Schweiz und dem [p. 133] Königreiche der Niederlande, und zwar Namens der schweizerischen Eidgenossenschaft durch den Herrn August von Gonzenbach, Staatsschreiber der schweizerischen Eidgenossenschaft, und Namens Seiner Majestät des Königs der Niederlande durch den Herrn Heinrich Fäsy, Generalconsul der Niederlande bei der schweizerischen Eidgenossenschaft, in Betreff der Handelsbeziehungen abgeschlossene und unterzeichnete Uebereinkunft den eidgenössischen Cantonen mitgetheilt worden, und da die Erklärungen dieser Cantone sich in hinlänglicher Anzahl vorfinden, um für eine solche Verhandlung die Zustimmung der Eidgenossenschaft zu erweisen, – So bezeugen und versichern wir, Kraft dieser Erklärungen, daß die vorerwähnte Uebereinkunft vom 21. Herbstmonat 1840, wie [p. 134] dieselbe durch die betreffenden Bevollmächtigten, Wort für Wort, wie folgt, unterzeichnet worden ist: Nachdem Wir die am ein und zwanzigsten Herbstmonat des Jahres eintausend achthundert und vier- [p. 133] zig durch Unsern Bevollmächtigten, den Herrn Heinrich Fäsy, Ritter des Niederländischen Löwenordens, Unsern Generalconsul bei der schweizerischen Eidgenossenschaft, und den Herrn August von Gonzenbach, Staatsschreiber der schweizerischen Eidgenossenschaft, welche beide gegenseitig hiezu ernannt und bezeichnet worden sind, abgeschlossene und unterzeichnete Handelsübereinkunft, deren Inhalt hier von Wort zu Wort folgt, eingesehen und geprüft haben: [p. 134]

«Der eidgenössische Vorort und Seine Majestät der König der Niederlande, vom Wunsche beseelt, die Handelsverhältnisse zwischen der Schweiz und den Niederlanden, nach Maßgabe des Handelsvertrages vom 21. Jenner 1839 zwischen den Niederlanden und den deutschen Zollvereinsstaaten definitiv zu reguliren, in Berücksichtigung der beiderseits gemachten Eröffnungen, und in der Absicht, das Ergebniß der dießfälligen Unterhandlungen zum Gegenstände einer besondern Uebereinkunft zu machen, haben zu diesem Endzwecke zu ihren Bevollmächtigten ernannt:

Der eidgenössische Vorort den Herrn August von Gonzenbach, Staatsschreiber der Eidgenossenschaft, und

Seine Majestät der König der Niederlande den Herrn Heinrich Fäsy, Ritter des niederländischen Löwenordens, Seinen Generalkonsul bei der schweizerischen Eidgenossenschaft, –

welche, nach Auswechselung ihrer in gehöriger Ordnung befundenen Vollmachten, die nachstehenden Artikel festgesetzt und unterzeichnet haben:

Art. 1. Seine Majestät der König der Niederlande willigt ein, über Meer sowohl, als zu Land und auf den Flüssen, die Einfuhr der nachstehenden schweizerischen Industrieproducte unter Controle [p. 135] und in so fern dieselben mit Ursprungszeugnissen versehen sind, zu gestatten:

1) Stoffe, Zeuge und Bänder von Seide, gegen einen Zoll von zwei niederländischen Gulden für das niederländische Pfund (Kilogramm).

2) Strümpfe und Strumpfwirkerarbeit, Spitzen und Tüll, gegen einen Zoll von fünf Procent des Werthes.

3) Messerschmied- und Kramwaaren (nach der Specification des gegenwärtigen niederländischen Tarifs), gegen einen Zoll von drei Prozent des Werthes.

Die Vorschriften für die Controle der obbemeldten Ursprungsscheine und die damit in Verbindung stehenden Formalitäten sollen gemeinschaftlich festgesetzt werden. Die betreffenden Stellen werden demnach mit den nöthigen Instructionen versehen werden.

Art. 2. Seine Majestät der König der Niederlande wird den Produkten des schweizerischen Bodens und der schweizerischen Industrie bei ihrer Einfuhr in die niederländischen Colonien alle diejenigen Vortheile und Begünstigungen zukommen lassen, welche jetzt, oder in Zukunft, den Produkten des Bodens oder der Industrie irgend welcher andern europäischen, am meisten begünstigten Nation bewilligt werden.

Art. 3. Die schweizerische Eidgenossenschaft willigt ein, alle, sowohl zu Land als zu Wasser, aus den Niederlanden eingeführten Waaren auf den Fuß der gegenwärtigen Zölle und befreit von allen [p. 136] andern oder höhern Zöllen, als die gegenwärtig bestehenden, zuzulassen.

Art. 4. Die gegenwärtige Uebereinkunft wird bis Ende des Jahres 1841 in Kraft bleiben, und wenn sechs Monate vor Erlöschen dieses Termins weder der eine, noch der andere der beiden hohen Contrahenten durch eine officielle Erklärung seine Absicht äußert, sie außer Kraft zu setzen, so wird die Uebereinkunft während eines Jahres über dienten Termin hinaus und sodann weiter, von Jahr zu Jahr, in Kraft fortbestehen.

Art. 5. Die gegenwärtige Uebereinkunft soll inner drei Monaten, oder, wenn möglich, noch früher genehmigt, und es sollen die Ratifikationen in Zürich ausgewechselt werden.

Zu Urkund dessen haben die oben genannten Bevollmächtigten diese Uebereinkunft unterzeichnet und ihre Wappensiegel beigedrückt.

Geschehen zu Bern, am ein und zwanzigsten Herbstmonat des Jahres eintausend achthundert und vierzig.»

(L. S.) Dr. von Gonzenbach. (L. S) Fäsy.

angenommen, bestätigt und ihrem ganzen Inhalte nach durch die schweizerische Eidgenossenschaft gutgeheißen worden ist. Wir versichern daher, daß dieselbe treu und gewissenhaft beobachtet werden soll. Zu Urkund dessen ist gegenwärtige Erklärung mit [p. 137] der Unterschrift Unsers Amtsbürgermeisters, des Präsidenten der schweizerischen Tagsatzung und des eidgenössischen Vorortes, und mit derjenigen des Kanzlers und dem Insiegel der Eidgenossenschaft versehen worden, zu Zürich, den drei und zwanzigsten Christmonat des Jahres der Gnade eintausend achthundert und vierzig (23. Christmonat 1840). so bestätigen Wir die vorstehende Uebereinkunft und jeden einzelnen in derselben enthaltenen Artikel, und Wir bezeugen, daß diese Artikel angenommen, genehmigt und bestätigt sind, und versprechen, daß dieselben ihrer Form und ihrem Inhalte [p. 137] nach vollzogen und beobachtet werden sollen. Zu Urkund dessen haben Wir die gegenwärtige, mit eigener Hand unterzeichnete Erklärung ausgestellt, welche gegengezeichnet und mit Unserm königlichen Siegel versehen worden ist, im Haag, den sieben und zwanzigsten Weinmonat des Jahres der Gnade eintausend achthundert und vierzig, Unserer Regierung im ersten.
Der Amtsbürgermeister des Cantons Zürich, Präsident der Tagsatzung und des eidgenössischen Vorortes, C. von Muralt. Der Kanzler der Eidgenossenschaft, Am-Rhyn (L. S.) Wilhelm. Verstolk von Soelen, (L. S.)

Nachdem von dem Großen Rathe des Cantons Zürich unter dem 21. Christmonat 1840 die Zustimmung zu der vorstehenden Uebereinkunft ausgesprochen worden und solche durch die Statt gefundene und den Ständen amtlich angezeigte vorörtliche Aus- [p. 138] wechselung mithin für den Canton Zürich in Kraft getreten, haben wir Bürgermeister und Regierungsrath des Cantons Zürich zum Behuf der Vollziehung verordnet:

Es sollen diese Staatserklärungen den betreffenden Behörden zugestellt und sowohl in die Gesetzsammlung als in das Amtsblatt aufgenommen werden.

Also beschlossen Dienstags den 29. Christmonat 1840.

Der Amtsbürgermeister,

C. von Muralt.

Der zweite Staatsschreiber,

Hottinger.